Vous pouvez espérer une
bonne rentabilité en optant pour de l'ancien dans des villes moyennes. Les prix y sont encore abordables, la demande locative est au rendez-vous. Côté fiscalité, plusieurs dispositifs rendront cette opération encore plus intéressante.
Le dernier en date est le
dispositif Denormandie. Entré en vigueur en 2019, il vise à inciter les investisseurs à acheter des logements anciens en vue de les rénover pour les louer. Calqué sur le principe du
Pinel, ce dispositif donne droit à une réduction d'impôts de 12 à 21 % selon la durée d'engagement de location. Destiné à donner une seconde vie aux centres-villes souvent délaissés, le dispositif Denormandie s'applique dans les 222 communes signataires de la convention "Coeur de villes" ou engagées dans des opérations de revitalisation du territoire. Pour bénéficier de la réduction d'impôt, l'investisseur doit faire réaliser des travaux de rénovation représentant au moins 25 % du coût total de l'opération. Sont éligibles les travaux de modernisation, d'
assainissement ou d'aménagement des surfaces habitables, la réalisation d'économies d'énergie… ainsi que la création de surfaces habitables à partir de l'
aménagement des combles accessibles et/ou des garages en habitat individuel.
Ces travaux doivent permettre une diminution de la consommation énergétique du logement d'au moins 30 % par rapport à sa consommation en énergie primaire avant les travaux (ou d'au moins 20 %, si le logement se trouve dans un bâtiment d'habitation collectif type
copropriété).
De même la loi Malraux permet aux propriétaires d'immeubles anciens de "caractère" ayant fait l'objet d'une restauration complète avant d'être loués, de déduire de leur revenu global le déficit foncier résultant des travaux réalisés. Elle accorde une réduction d'impôt qui peut aller de 22 à 30 % de leur montant, dans la limite d'un plafond de 400 000 €, pour une période de 4 années consécutives. Le taux de réduction d'impôt dépend de la localisation de l'immeuble. Elle est de 22 % pour les immeubles situés dans un
Site Patrimonial Remarquable avec PVAP (plan de valorisation de l'architecture et du patrimoine) approuvé ou dont le programme de restauration a été déclaré d'utilité publique. Elle peut atteindre 30 % pour les immeubles situés dans un Site Patrimonial Remarquable avec PSVM (
Plan de sauvegarde et de mise en valeur) approuvé, dans un quartier dégradé ou encore dans un quartier conventionné.