Contrairement à ce que l'on aurait pu craindre, la crise sanitaire n'a pas freiné la générosité des Français. On pourrait même dire qu'au contraire, elle a encouragé les dons aux associations. Selon une étude
Ipsos publiée l'été dernier, pour 65 % des Français, la crise leur a donné envie d'être plus solidaires. Cette enquête révèle également qu'une majorité d'entre eux (51%) pensait donner le même montant qu'en 2019 (en moyenne entre 250 et 300 €).
Compte tenu du contexte, ce sont les associations impliquées dans la santé, la recherche médicale (39 %) et l'aide aux plus démunis (27 %) qui ont collecté le plus de dons. Ces domaines sont suivis de très près par celles défendant des causes environnementales (27 %). Sans oublier la traditionnelle défense des animaux (23 %). La protection de l'enfance recueille pour sa part 30 % des dons.
Les chiffres dévoilent également des disparités selon les régions et l'âge. En 2020, le montant des sommes données (par an et par habitant) est plus élevé en Île-de-France (321€), en Occitanie (226 €), dans les Hauts-de-France (216 €) et dans le Centre Val-de-Loire (213 €). En bas du tableau se trouve la Nouvelle-Aquitaine (133 €) et la Normandie (157 €).
Une enquête d'octobre 2020,
Odoxa pour France Bleu, Le Parisien et Leetchi.com. révèle des disparités selon l'âge et le niveau de revenus des donateurs. En 2020,
"les moins de 35 ans et les foyers à bas revenus ont plus donné qu'auparavant", indique le sondage. Les 18-24 ans ont donné en moyenne 228 € (+ 60 €), alors que les 65 ans et plus ont donné en moyenne 268 € (- 26 €). Les foyers les moins favorisés ont également été plus généreux que l'année dernière (+ 23 €).