David LACROIX : nous devons composer avec un mille-feuilles cumulatif de freins à la construction :
- des baisses de production avec le covid qui ont entraîné des hausses de prix des matériaux ;
- l'introduction de la RE 2020 au 1er janvier qui s'accompagne de normes de construction plus exigeantes ;
- la pénurie de matériaux avec la guerre en Ukraine qui assure la production d'acier, d'aluminium, de bois…
- la hausse du prix de l'énergie qui affecte les coûts de mise en œuvre des chantiers.
Cela s'accompagne d'une hausse à 2 chiffres sur la tuile, la brique, par exemple, car ces matériaux nécessitent des fours à gaz dans leur procédé de fabrication. Cela s'ajoute à l'impact négatif de la guerre en Ukraine sur l'aspect sécuritaire de la
pierre. Les images renvoient à une grande fragilité dans ce conflit militarisé. Tous ces paramètres viennent freiner les demandes des particuliers. Cependant, il semble que la qualité de nos contacts clients va s'améliorant depuis quelques jours. Sans doute que le conflit ukrainien affecte moins les porteurs de projets.
Quant à l'élection présidentielle, son issue ne semble pas trop comporter d'incertitudes, ce qui ne devrait pas changer la donne de la politique du logement. De quoi redonner de l'espoir aux clients qui se montraient hésitants. C'est le moment de se lancer avant que l'inflation ne vienne trop grever notre pouvoir d'achat immobilier. Si le prix de l'immobilier baisse, les taux d'intérêt vont monter, il vaut mieux agir vite avant que la situation ne se renverse trop en défaveur des acheteurs !