Les règles édictées par le Haut Conseil de stabilité financière (durée d'emprunt réduite à 25 ans maximum, taux d'effort des emprunteurs limité à 35 %) et la légère remontée des taux ne doivent pas vous faire renoncer à votre projet immobilier. En respectant certaines règles de "bonne conduite", vous pourrez le concrétiser aux meilleures conditions. Commencez par estimer votre
capacité d'emprunt. Vous pourrez y voir plus clair sur le budget que vous pourrez consacrer à votre achat immobilier. Cela vous permettra de cibler les biens correspondant à votre budget. Rien ne sert de voir trop grand. Vous devez pouvoir financer votre achat immobilier sans y consacrer toutes vos économies et revenus.
Si vous n'avez pas été propriétaire de votre résidence principale au cours des deux dernières années, n'hésitez pas à solliciter des prêts aidés. Le plus "connu" étant le
PTZ. Ce crédit gratuit (le bénéficiaire ne paie pas d'intérêts sur les sommes octroyées) permet l'acquisition d'un logement neuf ou ancien avec travaux. Accordé sous conditions de ressources, il s'agit d'un prêt complémentaire dont le montant dépendra de la composition du ménage, la localisation du logement et la nature de l'opération.
Ne faites pas l'impasse sur
l'apport personnel. Bien qu'aucun texte ne l'exige, un apport personnel est le petit "plus" qui va tout changer. Il peut être constitué par votre épargne personnelle (Plan d'Epargne Logement…), une
donation, un héritage, la vente d'un bien immobilier…. Plus l'apport est important, plus vous aurez d'arguments pour négocier avec la banque et plus le taux sera intéressant. Les banques apprécient entre 10 et 20 % d'apport. Soyez également attentif à la tenue de vos comptes.
Stabilisez vos dépenses et essayez de ne pas laisser vos comptes à découvert. Soldez ou limitez vos éventuels crédits à la consommation.
Enfin, n'hésitez pas à consulter un courtier pour faire jouer la concurrence entre les banques et ainsi bénéficier de la meilleure offre disponible !